Aumônerie

Un service d'aumônerie organise la vie religieuse pour qui le souhaite (messes quotidiennes, neuvaine hebdomadaire et administration des sacrements).

 

Un pasteur est également disponible et les représentants des autres religions sont les bienvenus.

Les sœurs de "La Providence" et le service pastoral de la santé s'occupent de la vie spirituelle, animent les célébrations et les autres activités religieuses. En outre, par leur présence, ils apportent conseils et réconfort à qui le souhaite.

La chapelle a été construite entre 1748 et 1762. Elle est dédiée à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse.

Présentation de l'animation spirituelle - EMS La Providence

L'Église catholique a le souci de rejoindre toutes celles et ceux qui sont en retrait ou en marge de la société. C'est pourquoi l'animation et l'accompagnement spirituel sont tout d'abord un service de l'Église, soucieuse de témoigner de la lumière de l'Evangile et de l'Espérance en la vie pour chaque être  humain.

L'animation spirituelle cherche d'abord à répondre aux besoins spirituels, religieux et pastoraux des personnes résidant en EMS, ainsi qu'à leurs familles.

Cette nouvelle fonction s'intègre dans ce qui est déjà en place. Elle complète l'offre du service de l'aumônerie et s'ouvre sur une collaboration interdisciplinaire avec le personnel soignant.

Il s'agit pour l'accompagnant, l'aumônier ou l'animateur spirituel, de prodiguer des soins spirituels.  En allemand, "aumonier" se traduit "soin de l'âme".

  • elle se veut aussi un service offert au personnel soignant de l'établissement, confronté souvent à  des questions éthiques, existentielles, voir religieuses.
  • elle participe à la prise en charge globale des personnes, dans les limites de sa compétence,  au même titre que les autres services de l'institution. En ce sens, elle se veut acteur efficace au service de la santé  des personnes,  de l'amélioration des conditions de vie dans les établissements et de l'humanisation du milieu institutionnel.

Ses objectifs :

  • rencontrer tous les résidents, se mettre à l'écoute de leurs besoins spirituels et/ou religieux et leur offrir, dans le respect des convictions de chacun, croyant ou non, un soutien spirituel au sens large. Les aider, s'ils le souhaitent,
  • à trouver un sens à ce qu'ils vivent,
  • à  résoudre des conflits de vie (pardon, deuil, réconciliation)
  • à faire une relecture de leur vie et en célébrer les moments forts par les sacrements ou d'autres rituels adaptés à chacun.

C'est avant tout une qualité de présence, accueillante et bienveillante, adaptée à la singularité des situations, une qualité d'écoute dans la considération inconditionnelle, l'empathie,  l'authenticité et le non jugement, une écoute  proposée dans un cadre stricte de confidentialité. Une "écoute qui facilite le quotidien à vivre".

C'est aussi:

  • célébrer les moments importants de la vie de la personne et celle de la maison
  • être à l'écoute des besoins ou des questions du personnel
  • entretenir des contacts réguliers avec la direction et le personnel en ayant une réelle communication professionnelle en vue d'une réponse toujours mieux adaptée aux besoins spirituels et religieux des résidents.
  • C'est également la collaboration entre les différentes Eglises, voir les différentes communautés culturelles diverses, dans un esprit ouvert et oecuménique.
  • Mais aussi offrir une présence particulière à toute personne en fin de vie ou en situation de crise (résident,  famille, soignant)

Le spirituel est cet espace en soi, secret où chacun construit le sens de sa vie, en s'interrogeant sur sa présence au monde et sur une transcendance possible.

Croyant ou non, elle fait partie intégrante de la personne humaine, au même titre que la dimension physique, psychique et sociale. La spiritualité imprègne toutes les dimensions de la personne, elle concerne son identité,  ses valeurs, ce qui donne du sens, de l'espoir, de la dignité à son existence.

Contrairement à certaines croyances, elle ne se réduit pas à la religion. Elle se vit significativement dans la relation à soi, dans la relation à l'autre, dans la relation à ce qui transcende son humanité (Dieu, Force Supérieure, Beauté,  Mystère.,…). Elle comporte également les questions que suscitent la maladie, le vieillissement, le handicap, la souffrance, la mort ou encore l'au-delà.

Le besoin ou le désir spirituel se situe tout en haut de la pyramide de Ma slow.  Il demande au minimum une prise en compte, une écoute,  pour ne pas augmenter la souffrance physique ou psychique de la personne.

 

" ... Le soin spirituel est accessible à tous ceux qui entourent la personne. C'est elle qui ouvre son espace relationnel avec tel ou telle personne. C'est elle qui choisit à qui elle livre un besoin, une souffrance spirituelle. Que cette personne soit un soignant, un représentant religieux, une garde malade, un bénévole, un membre de sa famille, un ami, un voisin, une personne de l'intendance...,  c'est la personne elle même qui choisit de s'ouvrir ou pas."

Si l'on considère l'accompagnement spirituel comme un soin spirituel, nous dirions pour résumer, que c'est avant tout une qualité de présence à l'autre faite d'écoute, de silence, d'émotion, de tendresse, de gestes, de regards. C'est un instant qui nous relie à  ce qu'il y a de plus intime, au secret et au sacré de la personne et de celui ou celle qui accompagne. Un moment unique où s'exprime une alliance avec l'autre, l'Autre et le monde.

" Chacun est là avec son passé, son histoire, son avenir fait d'incertitudes et de mystère.

L'aujourd'hui de la visite pastorale à travers lequel le Tout Autre peut se manifester peut être vécue comme un cadeau que je nomme présent " 

 (M. Lloyd)